Isiah fait ses emplettes

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Sapphira commençait toujours ses journées de la même façon. Elle se levait, écrivait pendant deux heures avant de partir vers le centre-ville, évitant tout les embouteillages sur les autoroutes, parce qu’elle partait suffisamment tard. Arrivée au centre-ville de Montréal, elle stationnerait sa petite voiture dans une rue perpendiculaire et marcher jusqu’à sa petite boutique, située sur la rue St-Denis, dans l’ombre d’un Subway. La boutique ouvrait à onze heures tous les matins, tous les jours, mais si un client voulait passer plus tôt, elle pouvait facilement s’y rendre plus tôt, il ne suffisait que le client l’appelle. Elle les connaissait tous.

Tous les jours, elle arrêtait au Café dépôt à côté du métro puis elle entrait dans la boutique son café à la main, dans une tasse, et une pâtisserie dans l’autre, que ce soit une danoise ou une chocolatine, cela n’avait pas d’importance. Et ce matin ne fut pas différent des autres. Elle entra dans sa boutique, d’un pas sûr, et elle alla déposer ses sacs, son café et sa pâtisserie sur le comptoir en bois avant d’aller changer la pancarte de côté pour signifier que c’était ouvert. Elle avait rarement des clients qui attendaient impatiemment qu’elle arrive sur le pas de la porte. Oh, elle avait suffisamment de clients, souvent des étudiants intéressés par ses ouvrages sur les religions de tous les mondes, sur les mythes et ce genre de choses. Mais ce matin-là, elle serait que ce serait ennuyant. Elle aurait peut-être quelques personnes qui viendraient le matin, mais sans plus.

Elle s’installa derrière le comptoir et ouvrit la caisse, puis l’ordinateur principal et finalement son portable qu’elle déposa sur le comptoir. Puis elle alla se chercher un livre qu’elle ouvrit et posa une feuille de papier. Elle commença à dessiner tranquillement sur ladite feuille, pensive et perplexe, elle ne savait pas ce qu’elle dessinait, ce que le livre lui inspirait.

Elle regarda la feuille après coup, puis sourit. Ce serait une bonne journée. Elle aurait la visite d’une personne qu’elle attendait, étrangement, elle pouvait le voir dans son dessin. C’était spécial, mais elle aviat pour habitude de faire ce petit rituel, chaque matin, avant d’aller placer ses nouvelles marchandises sur ses tablettes, puis elle s’installait pour écrire, mais vers midi, la petite cloche sonna près de la porte et elle leva la tête, un doux sourire aux lèvres.

Elle oubliait qu’elle n’avait pas l’air de la propriétaire d’une boutique, elle avait l’air trop jeune, trop belle, pas assez étrange, selon les standards. Elle avait l’air si doux et si gentil, mais elle ne pensait pas à cela. Elle avait attaché ses longs cheveux blancs dans une tresse qui semblait presque éthérée. Un simple signe de main et elle s’adressa à la jeune femme qui entrait :

« Bonjour! » Tout simplement. Elle regarda de la tête aux pieds la jeune femme sans pouvoir l’identifier, mais elle avait ressentit quelque chose. C’était elle.

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Isiah avait décidé de sortir de sa chambre d'hôtel afin d'aller explorer la ville un peu plus en profondeur. Elle décida de prendre le métro et sortie tout à fait part hasard sur la rue St-Denis. La Selenim pris le temps d'aller grignoter un sandwich et un petit dessert dans un café non loin de la sortie et profitant du fait même qu'il y avait beaucoup de gens pour leur prendre de leur énergie. Isiah commençait à avoir la technique, mais pas suffisamment pour dire qu'elle le maîtrisait. Certaine personne semblait l'observer lorsqu'elle avait tendance à être trop gourmande. Alors qu'elle continua sa ballade dans les rues de Montréal, la selenim apperçu de l'autre coter de la rue quelques boutiques qui attira son regard.

Cependant, la pluspart semblait qu'être des boutiques de babiole quelconque. Pourtant, l'une des boutiques un peu plus dans l'ombre d'un subway réussi à capter son attention. Isiah passa devant la vitrine, elle pouvait le joli décor qui servait à attirer la clientèle curieuse, malgré cela, il semblait y avoir des informations intéressante sur certaine religion du monde. La jeune femme ce demanda, alors si elle ne pourrait pas trouver quelque chose sur l'Égypte ancienne. Isiah hésita avant de pousser la porte, pourtant la boutique était maintenant ouvert depuis 20 minutes. Isiah ce lança et fit tinté les grelot au dessus de la porte d'entrée.

Une petite dame qui semblait paraitre qu'une jeune fille était au comptoir et acceuilla Isiah avec une merveilleux sourire comme toutes vendeuses qui se respectent. Pas très certaine d'être au bon endroit, Isiah n'exprima aucune expression faciale, celui-ci était neutre, mais sans être impolie, elle répondit tout de même un timide '' bonjour''. La selenim regarda rapidement autour comme si elle ne faisait que visiter la boutique en commençant vers la droite. Cependant, elle ne portait aucune attention aux différents objets qui se trouvait ici et là sur les présentoirs, mais trop mal à l'aise pour aller directement voir la vendeuse. Les différentes odeur envoya quelques images flou et non très sympathique dans la tête de Isiah qui sepermis de prendre appuis sur un meuble tout près d'elle.

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Pendant que la jeune femme se promenait entre les rayons de sa boutique, la propriétaire en profita pour la regarder de la tête aux pieds, peut-être son dos n’était pas très révélateur pour d’autre, pour elle, ça en disait long. Elle avait devant elle une femme fière, qui ne voudrait probablement pas de son aide, elle devrait donc faire attention à cachun des mots choisis opur lui parler. Elle avait une stature forte, mais elle avait l’air faible, quelque chose dans sa démarche ne clochait pas, comme si elle s’affaissait sous le poids su passé. Beaucoup d’immortels finissaient comme ça, légèrement aigrit par les années. Elle connaissait cela aussi.

Sapphira la laissa chercher en silence, tout en sirotant son thé matinal. Elle portait une attention très relative à ce qui se passait dans sa boutique, de ce qu’elle se souvienne il n’y avait jamais eu de vol dans le coin. C’était normal, disons qu’elle avait une clientèle très restreinte.

Lorsqu’elle vit la jeune femme chanceler elle se leva de sur sa grande chaise et se dirigea vers elle calmement, presque dans un silence complet, heureusement son aura et ses grelots avertissaient facilement de sa présence. Ses yeux observèrent l’autre femme et elle soupira doucement.

« Est-ce que ça va aller? » Elle ne dit rien pour le fait qu’elle s’appuyait sur un meuble qui valait très cher ou sur le fait qu’elle ne semblait visiblement pas intéressée par la marchandise qu’elle avait à offrir.

Elle tourna la têt lorsqu’un étudiant entra dans la boutique. Elle lui sourit doucement et il posa une question brève qui se solda par une réponse tout aussi brève. Elle lui pointa une section avant qu’il ne s’enfonce dedans pour partir à la recherche de quelque livre importé.

« Si vous avez besoin de quoi que ce soit n’hésitez pas à me le demander, je suis là pour ça d’accord? » Il y avait peut-être un sous-entendu dans sa phrase, ou peut-être pas, c’était dur à dire quand vous parliez à une jeune femme remplie de mystères, mais cela n’importait pas. Elle se pencha et ramassa un livre qui était tombé lorsque Isiah s’était appuyée contre le meuble. Un livre sur les anciens cultes d’Égypte. « Vous avez besoin de ce tome? » En tout cas pour un hasard…

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Isiah leva la tête, le déroulement d'il y a quelques nuits l'on rendu quelque peu vulnérable car les émotions qu'elle gardait à l'intérieur se faisait la guerre. Isiah avait dû oublier de prendre un peu d'énergie humaine pour apaiser ses besoin d'immortel ce qui lui donnait l'étourdissement. Pourtant, les odeurs insistantes de la boutique provoquai des visions éveiller chez Isiah, comme si tout son être voulait lui communiquer un message qu'elle était au bon endroit. La selenim ne savait que trop si elle devait suivre cet instinct qui l'avait déjà si souvent tromper depuis son arriver à Montreal. La jeune selenim se reprit en main lorsqu'elle vit la jeune vendeuse s'approcher d'elle. Quelques peu mal à l'aise, Isiah répondit rapidement :

- Non non merci, j'ai dû perdre pied...

La selenim continua sa visite jusqu'au comptoir de la jeune femme au style unique. Elle regarda derrière elle en direction de la porte et reporta son attention sur la vendeuse.

- Je m'appelle Isiah et.. tout à fait par hasard votre boutique m'a attiré...

Isiah ne savait trop quoi dire pour exprimer le sentiment qu'elle avait eu en apercevant cette boutique si mystérieuse. La selenim pouvait sentir que de tous les endroits qu'elle avait bien pu visiter, c'était le seul endroit où elle sentait que le terrain était neutre. Espérant que la vendeuse ce dévoile et lui apprendre quelque chose d'intérressant, un autre indice qui pourrait faire avancer Isiah dans sa démarche pour retrouver sa mémoire.

- Vous croyez au hasard ? Moi non, je crois plutôt au destin, mais je commence à me demander si je ne devrait pas commencer à y croire...

» Isiah Moravis
» Seul sur la plage, les yeux dans les yeux... [Isiah]