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 Un eternel juillet 1967

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Hilal Al-Kâtib

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MessageSujet: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMer 25 Nov - 17:54

Encore une fois le jour c'était levé dans ce reflet de Montréal. Cela faisait un moment que Astaroth avait apprit a se fondre avec la population locale ... la fin des année soixante et une journée éternellement grise qui finirait forcément par tourner a la pluie.
Le selenim grogna, il en avait marre de cette éternelle journée, de cet akasha. Déjà au loin les cris de joie annoncé l'arrivé du Colbert dans le port de Montréal. La suite, il la connaissait mieux qu'un metteur en scène ayant crée un film.

Il tourna la tête, sirotant son café ... cinq, quatre, trois, deux , un ... le général passe en revue les Horse-guards. Dans le café la radio commente les événement minute par minute, la foule rassemblée attend avec impatience le discours. Un peu plus loin, près du billard des gamin joue avec de petits drapeau aux couleurs de la province et de la France.

Astaroth fit signe a la serveuse; il demanda, lasse un autre café. Depuis le temps qu'il était ici, il avait visité tout les établissements de la ville, revivant a chaque fois la même journée d'un point de vue différent.

Il avait fini par se faire a l'impossibilité d'user de ses pouvoirs en ce lieu, mais les premiers temps cela l'avait mis dans une rage folle. Se retrouver a faire l'humain ... il savait que certain selenim prenaient plaisir a jouer a ça; et il en connaissait certain, mais eux n'était pas coincé éternellement en 1967.

La pluie se mit a tomber; et bientôt depuis le balcon de la mairie de Montréal le général prononcerait la fameuse phrase qui le fera entrer dans l'histoire du pays. Tout les clients se fige dès les premiers mots du discours, quand soudain la porte de la remise s'ouvre. Astaroth se fige ... cet événement n'était pas présent la dernière fois qu'il a été dans ce café vivre cette journée ... il reste sur ses gardes. A portée de main, seule une chaise pourrait lui servir d'arme, et c'était bien peu si il s'agissait d'un rêveur templier ou d'un nephilim; il reste dans l'attente ... qui arrive ?

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Nikolai
Baal, Onirim
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeVen 27 Nov - 14:16

Bien que cela ne paraissait pas au premier coup d’œil, il y avait peut-être des centaines d’Akasha qui passaient par Montréal et ses environs. Des portes ou des accès, nombreux et souvent bien cachés, il n’était pas facile de faire le tour. Bien entendu, avec un Ar-Kaïm de leur côté, là rechercher aurait probablement été beaucoup plus facile, mais déjà le fait que Loki ait trouvé que c’était dans ce coin-là que débouchait l’Akasha où était pris son ami relevait du miracle. Il y avait maintenant presque un an qu’il recherchait des portes dans Montréal et des ouvertures et des endroits où se glisser pour visiter des Akasha qu’il n’avait jamais vu avant. Il s’était même risqué à visiter les synarques, heureusement ça n’avait rien donné, parce que lui et les synarques, ça ne roulait pas fort, ça n’avait jamais été le cas de toute façon, mais il était prêt à bien des sacrifices pour trouver Astaroth.

Si au début il s’était montré bon joueur, sa patience avait finit par toucher sa limite, il en avait marre de faire toujours le même boulot lassant, chercher des portes, les ouvrir, visiter les Akasha et ressortir les mains vides. Sans avoir retrouver la personne qu’il cherchait. Il était très rare pour lui de mener un projet qui demandait une grande implication de sa part pendant plus de un an, mais ça en faisait cinq, facilement cinq ans. Depuis l’arrivée de ce maudit Aphazel. Il le détestait, ses mots ne pouvaient même pas exprimer sa haine envers cette personne. Il avait donné un mauvais nom à l’usurpation, il avait mal fait sa job, il avait tourné les coins ronds et c’était grotesque au final. Et Loki ne l’aimait pas. Il ne le cachait pas, il avait laissé sa haine ouverte au grand jour ce qui amusait beaucoup Aliénor mais ennuyait Guédé, qui, lui aimait bien le nouveau Baal.

Cet Akasha, il ne l’avait pas trouvé par hasard. Il avait fait des recherches sur les plus grands évènements de Montréal et même du Québec. Il savait que ce serait une piste à suivre, mais l’importance des évènements variait selon ses sources alors il en avait beaucoup visité des mondes avant de tomber sur celui-ci. Ce n’était pas un hasard, mais lorsqu’il avait lu les livres sur l’histoire locale, il n’aurait jamais pensé qu’un tel discours aurait eu un tel impact sur un pays tout entier, enfin disons un pays en devenir. Il n’aurait pas vu la signification de cet évènement qu’en parlant à des gens dans des musées. Ca n’avait pas été de tout repos car il éloignait les gens, mais qu’importait. Une fois qu’il avait entendu parler de l’évènement, il devait voir si une porte s’était créée dans la région. Logiquement, ça aurait été le cas, mais il avait prit des mois à la trouver, et des mois à chercher tous les jours, à ratisser la ville au peigne fin avec ses hommes.

Puis un jour, un matin pluvieux de novembre, il l’avait trouvé. Elle était simple et toute là, mais ce n’était pas facile de s’y rendre. En rentrant, il fut pris d’un sourire de satisfaction, car il avait trouvé la bonne porte pour le bon Akasha, et ce fut une tâche si simple de trouver son chemin. Il se retrouva dans une remise et grogna lourdement, mais il fit tout pour ouvrir et trouver une porte, finalement il réussit et c’est avec un sourire triomphant qu’il sortit de la remise. Il regarda autour et son regard complètement noir se fixa sur celui qu’il cherchait… et il revit les cinq dernières années presqu’en un flash avant de s’approcher de lui, à pas lents mais calculés, sans être pressé, les mains dans les poches, comme un adolescent sur le point de se faire réprimander.

« Asta… Astatatata! » Il rit doucement, content de prononcer le nom de son ami et de le voir enfin. « Comment va? Va-tu bien? Bien sûr! Tu sembles en forme… mais pas en triangle, je te dirais plus en rond. Pas que tu sois gros, non non ne me fais pas ce regard là! » Il rit encore puis en un mouvement il s’élança sur Astaroth pour l’enlacer comme le ferait une petite écolière. Très affectueux, ce Loki.
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Hilal Al-Kâtib

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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeVen 27 Nov - 15:13

Quand il vit Loki, il n'en cru pas ses yeux, restant les bras ballants. Cela devait être un rêve, peut être due a la trop longue attente dans cet endroit. Mais avant qu'il ait pu réaliser, il se retrouva dans les bras de son confrère; une main hésitante se posa sur l'épaule de la chimère comme pour vérifier qu'elle n'était pas une illusion crée par l'akasha. Quand il entendit l'humour si particulier de Loki, il en était bien sur, c'était lui.
Les quelques clients du café regarda les deux hommes avec surprise, petits, ils passaient pour des ados; mais ce qui avaient l'air de les surprendre d'autant plus, c'était les vêtements modernes de l'autre garçon ... on sentait qu'ils créaient de l'interférence dans l'akasha


"Enfin quelqu'un, enfin quelqu'un d'autre que les maudits habitants de ce coin ... et c'est toi Loki" il grogna un peu, tendu; vraimnt pas a l'aise, et ce n'était pas due a Loki "Je supporte plus ce coin,je le supporte plus ...dis moi que tu es là pour me sortir d'ici, dis le moi" Le selenim semblait se rapprocher d'un espèce de crise de panique, ou un truc nerveux en tout cas. Il l'attrapa par les épaule pour pouvoir scruter ses yeux de ténèbres, il cherchait des réponses a ses questions, plein de réponses; et le temps passer dans cet endroit avait émoussait sa patience

"Hein !! dis moi qu'on va sortir !! j'en peux plus de ce monde, de ce mirage"
Il se mit a marmonner une longue suite de mots sans grandes cohérence, comme des bribes de discussion qu'il avait eu avec les reflets de ce monde, cela parlait de l'actualité du moment, de la pluie qui tombe toujours au même moment, et le bruit, le bruit insupportable du bateau qui rentre dans le port de la ville. Le selenim était devenu instable dans sa tête a force de vivre toujours et toujours la même journée, a force de se nourrir de ka soleil sans émotions, fade comme une bouillie d'avoine.
Il eu un petit rire nerveux


"Co ... comment t'es fait pour arriver ici ? et on est quand, je veux dire en vrai ??? dis moi, dis moi tout ça"

Ses doigts ne lâchèrent pas les épaule du nephilim; comme une ancre qui le rattachait a la réalité ... se raccrocher a la réalité par une chimère, c'était quand même assez comique vue de l'extérieur. Et a propos de vue de l'extérieur; les habitants de l'akasha les observaient de plus en plus; comme deux étrangers. Des enfants s'étaient même rapproché d'eux, curieux comme ils pouvaient l'être. Une femme avec une coiffure typique de cette époque attrapa les gamins par la main et les tira loin d'eux. Même ici la chimère trainait son aura d'étrange, qui pouvait fasciner les plus jeune mais faisait naitre chez les adultes de sourdes angoisses, comme le souvenir du monstre caché sous leur lit d'enfant
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Nikolai
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeSam 28 Nov - 2:34

Loki ignorait chacune des questions et il tira doucement son ami pour le tirer vers une des tables vides, qui devaient toujours l’être, à chacune des journées qu’avait vécu dans cet endroit son ami. C’était infernal, toutes les personnes de la pièce semblaient si artificielles, comme si elles n’étaient que des caricatures de ce qu’elles avaient véritablement pu être dans le passer, ou dans peu importe quel évènement cet Akasha. Il semblait jeune, et cela attirait l’attention, parce qu’il n’avait aucun lien avec les gens de cet endroit, il était habillé comme un petit bum des années 2000 pas comme ceux des années 60. Mais il s’en foutait, parce qu’il ne remarquait même plus le regard de ces gens sur lui, tout ce qu’il fit c’est prendre délicatement la main du Selenim dans la sienne pour le tirer doucement avec lui, sans le lâcher. S’il avait comprit quelque chose, c’était que cet homme avait présentement besoin d’un ancre, de quelque chose de réel. Il pouvait bien le comprendre de penser qu’il hallucinait, Loki aurait été le premier à aborder cette théorie dans une autre situation.

Il s’assit et croisa les jambes en faisant signe à la serveuse de les rejoindre. En tout cas, tout à fait à son habitude, il avait changé quelque chose dans la routine de plusieurs gens. Il y avait quelque chose de nouveaux, une personne qui était sorti complètement de nulle part. Il se commanda un café noir, et il porta ensuite son attention sur son ami. Il se foutait totalement de ce que pensaient les gens et c’était évident. Il ne tenta pas à cacher ses paroles, à parler doucement pour ne pas se faire entendre de ces gens qui ne comprenaient absolument aux autres mondes. Il détruirait leur existence et pendant quelques temps l’Akasha serait secoué et ensuite, tout reprendrait son cours normalement, car les humains qui pensaient encore à cet évènement ne verraient pas Loki dans leurs rêves, il n’y aurait aucune différence, juste leur présence.

« Oui nous allons partir… enfin repartir… aller chez moi… non chez toi… parce que moi je vais aller chez moi… mais pas avec toi! Mais je te ramène! Mène dans notre monde comme tu es seul… enfin… seul mentalement. » Il marqua une pause en soupirant doucement, il essayait de parler le plus clairement possible, ça arrivait juste quand il était très très fâché. Le reste du temps il parlait comme s’il avait un déficit d’attention très grave. « Cinq ans ont passé… cinq ans à chercher et a retourner toutes les pierres grosses ou petites, et généralement assez petites que ça prend une loupe grosse comme ca (colle presque son index à son pouce) pour les trouver, mais je les ai retourné toutes! Par moi-même!! Parce que des amis ça sert à ça. Je suis ton ami hein? T’es pas fâché que t’aie attendu si longtemps… longtemps comme si j’allais jamais venir… peut-être que tu as pensé que je t’avais abandonné… et qu’on était content sans toi… non non non! Crois-moi, même le chef était triste. TRISTE, lui! Grand méchant sans cœur qui a envoyé des petits… petits… comme des petites fourmis qui fourmillent toutes petites, comme ma loupe… il a envoyé des petits petits sous-fifres, pas moi! Moi j’ai pris quatre ans à te trouver… toi toi.. alors imagine les petits insectes…! »

Nikolai n’était pas fâché, il était juste content de voir enfin le visage de son ami et de pouvoir lui parler. Bon il avait un peu perdu la boule avec le temps, mais qui était la chimère pour s’en plaindre. Lui aussi il était assez bizarre dans son genre.

« En tout cas, on va partir après mon café… café noir… mmmm… comme dans le temps. Alors je disais? Ah oui! Cinq ans. C’est 2009, comme le film qui vient de sortir 9… et district 9… on te cherche… depuis longtemps… mais on s’est pas encore débarassé de … du… de la choooose… »
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Hilal Al-Kâtib

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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeSam 28 Nov - 3:24

Il sursauta un peu quand la chimère lui attrapa la main; mais la laissa le guider vers une table vide. C'était une petite table un peu a l'écart près d'un plante qui dépérissait. L'air était saturé de l'odeur du tabac de mauvaise qualité, créant une espèce de brume permanente. Sur son passage le selenim essayait de se faire discret ... lui avait déjà eu des problèmes dans l'akasha, c'est d'ailleurs a ces occasion qu'il a découvert a ses dépend qu'aucun de ses pouvoirs ne marchaient ... et que fasse a des humains armés, même si ils n'étaient que des reflets, il ne pouvait pas faire grand chose. Il lui avait fallut du temps pour comprendre toute les subtiles règles de ce monde, mais a présent il en était devenu un spécialiste.

Une serveuse arriva, c'était une fille d'une vingtaine d'années, habillée comme la mode de l'époque. Elle dévisagea Loki pendant un instant, se perdant dans ses grands yeux noirs. Elle note machinalement la commande, le café pour Loki et un thé pour le selenim, puis repartit au comptoir non sans un dernier regard pour la table


"Chez moi ... " il ne semblait plus trop savoir a quoi cette notion pouvait se reporter "je sais pas, peut être ... je trouverai surement; hum ... oui mais partir d'ici avant tout. Plus les voir tous autant qu'ils sont ... je veux plus voir tout ce monde ... Monde ..." un éclat fugitif de haine passa dans son regard, il savait que sa situation était liée au Monde mais il avait eu beau essayer de comprendre, rien de très concluant n'était sortit de ses réflexions

"Cinq ans, c'est long ça ? je sais plus, j'ai fait des traits pourtant; mais ils se sont effacé,pour compter savoir ... tu sais comme les bagnards; mais c'était comme de l'eau qui coule entre tes doigts, tout recommence toujours et toujours; et tu peux tout faire péter et tout recommencera encore et encore" Le ton était presque hystérique; comme un Sisyphe lassé de pousser sa roche. Il se cramponna au bois de la table quand la serveuse vint apporter leurs consommations avant de repartir

"T'es un vrai ami Loki, je ... je suis vraiment positivement heureux de te voir, tu es comme un paladin aujourd'hui; ... des sous fifres ..ah l'arcane." Il eut le regard fuyant, mal a l'aise "J'ai attendu ..et attendu; et j'espérais très très fort tu sais. Et puis après je n'ai plus espéré ... j'ai pas crus que vous n'avez rien fait mais juste que vous ne pouviez rien faire ... pas trouver ...ou croire que j'étais mort, dissous dans le néant et passez a autre chose ...mais j'ai quand même essayer de croire tu sais ..de lancer des bouteilles a la mer." Il reporta son regard sur Loki; les yeux pétillants de joie "Mais toi tu es un ami un vrai ... tu as réussi et ça t'a pris beaucoup de temps ...le chef, triste ..." Il avait du mal a imaginer son patron triste, ou même affecté; mais il le connaissait pas tant que ça ou sa mémoire lui faisait défaut ... beaucoup de choses avaient étaient oblitérées. Il prit sa tasse des deux mains et souffla sur le liquide brulant; il en prit une gorgée son attention temporairement détournée par la pluie qui battait la vitre

"Hein, la chose ??? " Cela lui évoquait un truc mais il n'arrivait pas a s'en souvenir
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 1 Déc - 17:21

« Un paladin, moi? Non les paladins… tu aimes pas les paladins… ils ont détruit ta maison… ton passé… avec leurs stupides croisades… faut pas penser que je sais pas… je sais, je connais mon histoire… enfin, pas juste la mienne, je connais l’histoire… j’ai vécu trop longtemps… très longtemps. Et les paladins… les paladins sont méchants… ils tuent des gens ce sont des templiers… des salauds! Et je n’ai pas de bâton dans le cul, moi non non non… jamais un bâton! »

Il n’y avait rien à comprendre dans ce tas de phrase à part que Loki n’aimait pas les paladins qui étaient en fait des templiers qui étaient des méchants méchants. Son raisonnement s’arrêtait environ là, mais tout le reste n’était pas exactement superflu. Il se contenta de renifler son café sans la moindre politesse, se demandant s’il était bon ou si c’était un médiocre café des vieilles années qui goutaient simplement l’eau et le sucre. Finalement, il fut agréablement surpris et un sourire se dessina sur ses lèvres très fines. Il regarda faire Hilal. On aurait dit qu’il avait vécu entièrement sur le pilote automatique pendant plusieurs années alors il apprenait à vivre à nouveau. Ça avait un certain charme, mais visiblement, son esprit ne s’en était pas sorti en un morceau. Peut-être qu’il faudrait l’amener voir des choses qu’il connaissait, question de faire revivre son imagination et ses pensées.

Loki soupira doucement en penchant la tête avant de souffler sur son café, question de le refroidir un petit peu, ensuite, il en prit une gorgée avec un sourire. C’était une agréable surprise, contrairement à ce à quoi il s’attendait. Il posa doucement une main sur le poignet de l’autre homme, en un geste doux.

« Vrai ami, ça je prends… je n’ai pas beaucoup d’amis, mais toi oui… sinon je t’aurais laissé crevé ici, je ne me serais pas déplacé… j’aurais laissé les autres chercher… chercher longtemps et inutilement. Mais je prends le compliment, à bras ouverts… regarde… reeeegarde. » Il ouvrit les ras en souriant et fit semblant de prendre quelque chose dans ses bras, comme un enfant. « C’est Aliénor qui a reçu ta bouteille… étrangement… elle a du sentir ta peine quelque part… je ne sais pas… moi je ne l’aurais jamais vu mais je te cherchais dans mes passe-temps… c’est tout un passe-temps… ca passe beaucoup de temps chercher des portes et des fenêtres et des entrées et des sorties… des fois j’aimerais rentrer dans la tête des humains ça serait tellement plus simple… et agréable… j’adore l’esprit humain… si complexe… La chooooose… tu sais la…. Le… le… la chose finalement…. Le truc qui t’a piqué ta place… on a pas encore réussit à le déloger.. il est incrusté, comme une vermine. Il survivrait à la fin du monde… la fin…. Il est vraiment une coquerelle… et son boss pousse fort… on a tous nos suspicions et nos regards posés sur lui mais il est là depuis… depuis ton départ et n’a rien fait… de mal… enfin mal… ‘mal’. Je vais te sortir après mon café… on va aller ailleurs… on va voir Montréal… quand tu es parti… me semble que tu étais à Paris… alors comment je suis supposé te ramener par Montréal… Montréal… Tu as voyagé… changé de monde? Tu sais le monde… grand… d’autres… mondes… ou tu es… »
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Hilal Al-Kâtib

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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 1 Déc - 18:18

Une bonne partie des tables environnantes se retournèrent quand Loki claironna son histoire avec les templiers ... c'étaient pas les templier qui semblaient choquer mais plutôt la dernière phrase. Les humains des années soixante restaient très prudes, surtout en publique; si ceux là avaient été réels, le selenim auraient pu sentir leur honte, leur gene voir leur mécontentement. C'était des émotions qu'il affectionnait particulièrement. Il eu un énorme sourire a la déclaration de Loki, avant d'éclater de rire ... d'abord un rire nerveux, puis un rire beaucoup plus franc ... dans l'arcane, il n'y avait que la chimère pour balancer un truc pareil.

"Je voyais plutôt les chevalier genre Arthur et la clique Bretonne, mais les templiers ... non, ce sont des bouffons ces types.... de simple petits bouffons... ils ont fait chier avec leurs croisades ...plein de gens font chier ... mais toi tu t'encombre pas avec eux"

Il but une gorgée de son thé; repensant a ces époques lointaines, une petit sourire nostalgique se dessinant sur son visage. Son regard se posa sur la main de son ami sur son poignet ... pour lui ça faisait des siècles qu'il n'avait plus eu de contact réel, avec une vraie personne. Bon des siècles, c'était peut être un peu exagérer mais c'était ce qu'il avait en tête. Il sourit quand il le vit faire son câlin dans le vide, penchant un peu la tête sur le coté.

Il écouta attentivement ce que lui disait Loki; entre le phrasé si particulier de l'onirim et sa mémoire aussi troué qu'un gruyère, reconstituer l'ensemble était un exercice difficile.


"Nan, nan, Loki, on est pas au pays des caribous; on est en France a Colombay les deux eglises .... sur sur aussi sur que je suis selenim. Bon dans l'akasha on est a Montreal, mais moi j'etait dans le village ... village, village. Ah oui, j'avais un rendez vous là bas, au cimetière ... a cause d'un histoire avec le Culte. Y'a que ces blaireaux pour faire chier avec leur rendez vous a la campagne. Et paff, j'ai atterrit ici ... c'était hallucinant, ouai, comme après s'être nourrit d'un cauchemar ... enfin un truc comme ça"


Soudain une connexion neuronale sembla se faire; son cerveau revint sur ce qu'avait dis Loki a propos de "La Chose"; sa main se serra si fort sur la tasse qu'elle eclata; répandant le liquide ambré sur la table et en partie sur lui. Loki avait été relativement épargné pour l'attaque surprise

"T'es en train de dire que l'autre empaffé m'a piqué ma place ??? hein ? c'est ça, j'ai bien comprit " Il se mit a marmonner des phrases sans queue ni tête; il semblait se parler a lui même; le genre de tare que développent les gens isolés; il regarda sa main et vit quelques eclats de porcelaine plantés dans sa paume, il en tira un sans ménagement "serieux je vais me le faire celui là ... il a interet a vite bouger son derrière de ma place sinon il va se retrouver avec des godasses de béton et au font de la Seine. Je pige pas, pas du tout tu vois, ce qu'il est venue foutre chez nous ... nous on est ensemble, lui n'a rien a faire là

Nous .... hum comment va Dante ?"
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Nikolai
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeLun 4 Jan - 21:47

« Ouais il a piqué ta place… ta place, mais pas juste ça… personne ne l’aime.. à part Guédé, mais lui yé con… con comme une banane… il pense que c’est genre le messie.. Venu propager la bonne nouvelle d’Ismariel… Ismariel, lui si je l’hais.. il met ses petits pions de merde dans tous les arcanes pour nous surveiller, nous épier, nous épiler… comme si on était des traîtres!! Si ya un traître chez nous c’est bien le chien de sal… le sale salaud de Aphazel… il me fait lever les cheveux dans les airs… je veux dire le poil.. oh attends, j’en ai pas… alors les cheveux! »

Il frappa la table de son petit poing. Au mieux c’était mignon mais ça montrait bien la colère de Loki qui se contenait habituellement. Quoi que s’il était vraiment fâché, il aurait parlé bien plus clairement, il était simplement agacé. Il détestait Aphazel et il devrait absolument trouver un moyen de s’en débarrasser pour rendre à Astaroth la place qui lui revenait de droit. Son poste en tant que Baal. Il n’avait à se plier à aucun autre jeu, il s’était montré un bon Baal, bien meilleur qu’Apha, malheureusement, leur patron avait les mains liées, pour une raison qui s’expliquait mal.

Il fronça des sourcils, mais reprit d’un mouvement simple sa tasse. Ici, il pouvait parler en mal d’Aphazel autant qu’il le souhaitait, et même d’Ismariel parce qu’ils n’avaient aucun œil et aucune oreille dans l’endroit, en tout cas s’ils en avaient, ils cachaient bien leur jeu, de toute façon une partie de Loki n’en avait rien à faire que le dirigeant de l’arcane du monde sache ce qu’il pensait de lui.

« Dante va… Dante va comme il peut, c'est-à-dire plutôt mal… mal… très mal.. ça me fait mal de le voir comme ça… il a prit un gros coup.. gros comme le soleil. Il n’est plus capable de bouger… je m’inquiète trop, peut-être, mais tu sais… enfin tu comprends comment… ce qui se passe, quand on attaque ceux que j’aime… et Dante, bien… » C’était clair que la présence de Dante réconfortait grandement Loki. Il était plus clair et plus agréable quand le Selenim se trouvait à une distance respectable. « Je ne sais pas s’il va vivre… ou survivre… la tempérance ne veut rien faire… elle dit avoir les mains.. liées.. attachées… je ne sais pas… je pense que c’est le Rex Ka… Ka Rex… je m’ennuie d’Akhenaton… maintenant, parce qu’il était… il se souciait, il pensait, il n’y avait pas que lui et sa clique… Je vais te ramener à Montréal… Montréal… il y a beaucoup.. bon nombre d’immortels…d e tout genre… des fois bons.. des fois bien… mais nous y avons un grand attachement. »
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Hilal Al-Kâtib

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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeLun 4 Jan - 23:11

"Guédé ...ah oui notre cher collegue ...le messie, serieux, il a trop regarder la télé, son cerveau doit être en train de pourrir comme celui de ses zombis. Tsss je comprend pas que le patron; le boss; il laisse faire ... c'est pas sont style hein ! c'est un fort, un chef, pas le genre a se laisser mener par le bout du nez ... nez; traitre; "

Il fut interrompu dans sa réflexion par le poing de Loki sur la table. Il était visible que le sujet énervait l'onirim; et l'énervé lui aussi; comment cet espèce de parvenu avait pu se permettre de squatter sa place; ce gros sans gêne. Il fallait qu'il trouve un moyen de récupérer ce qui était son due, mais avant, il devait choper les mecs qui l'avaient envoyer dans cette akasha a la con. Il avait eu du temps pour y réfléchir, beaucoup de temps. Il regarda Loki prendre sa tasse,faisant de même, puis il s'approcha très près pour lui murmurer


"tu ... tu sais, je crois pas que c'est le culte qui m'a envoyé ici ...nan, nan, nan ... c'est pas dans leur pouvoir; et ces debiles seraient pas pret a s'allier avec des nephilims pour ça ... alors ouai, y'a peut être un traitre"


Puis le selenim se recula et bu calmement.


"Et si je le chope celui là; il va déguster; mais genre il va regretter que je l'expedie pas ici ...."


Son visage se ferma a la description de l'etat de Dante. Il savait que le selenim comptait beaucoup pour Loki; et que sa perte serait un drame. Tant que lui était là, il pouvait un peu stabiliser son état, mais ce n'était pas un guérison pour autant.Perdre temps serait vraiment un coup dur pour l'arcane et il fallait empêcher ça. Il posa sa main sur l'épaule de Loki, voyant que ça le touchait

"Ouai je sais qu'il compte beaucoup pour toi, il compte pour nous tous... perte, ce serait un grande perte ...on dois éviter ça, on y arrivera .... ouai; nous ne sommes pas des perdant Loki; dès qu'on sera rentré, amène moi a lui; et j'essayerai de le soulager un peu, autant que je pourrais le faire en tout cas"

Son regard se perdit dans le vague quand Loki évoqua le cas de la Tempérance; il eu soudain un reniflement dédaigneux. Depuis quand les toubib se mêlaient de politique; ils étaient toujours resté neutre vis a vis de tout ça; soignant tout le monde. Si Loki avait raison, le nouveau Rex Ka était un nuisible; lui même n'avait jamais trop bien comprit comment il avait eu la place


"vous avez essayez de voir du coté de ceux qui s'en branle du Rex Ka ou de ce genre d'embrouille ? y'a bien quelqu'un qui doit être fichu d'aider sans être lier a l'autre bouffon de pseudo Rex Ka de mes deux .... je me demande encore quel est l'abrutit qui l'a laissé s'installer a la place du bouffit"

Il se mit a marmonner tout en finissant son café; les décisions des nephilims le dépassaient parfois; trop imprégné de politique inutiles et de lutte de pouvoir ... et une fois de plus Loki lui parlait de Montreal; il soupira et capitula


"ok, ok; je vais voir cette ville; ça me fera changer d'air au moins ... et vois des immortels ; enfin d'autre que ceux de chez nous ..." Il rigola; d'un rire presque hystérique "ça peut être drôle; et voir aussi tout ce qui a pu changer ... oui; je crois que j'ai du temps a rattraper ...."
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 18:58

« Le traître… le traître c’est la chose… elle est toujours là… elle s’est imposée… juste parce qu’elle venait du Monde mais sinon… elle n’a aucune valeur aucune raison… le patron… le patron lui c’est autre chose.. il est détaché… mais sans toi, il ne lui sert à rien.. rien d’autre que de montrer son autorité… de le pousser… il joue le jeu… pour l’instant… mais il m’a envoyé te cherché.. j’étais le seul… SEUL qui pouvait parce que tu étais… ici… enfin dans un autre monde… un monde a part…. tu vois Aliénor chercher les Akasha… ha! Une vraie blague… très drôle… et elle se fout de toi… enfin pas fout fou foutre… c’est parce qu’elle… enfin, elle ne te comprend, connais pas… elle est occupée… à gérer les dommages… d’Aphazel mais aussi des autres… à répertorier… les hommes de Lune… Lune Noire… Noire comme le ciel… » Loki avait vu la surprise dans les yeux de son ami, c’était assez rare de le voir fâché alors il pouvait comprendre cette surprise. Mais Il se contenta de sourire très doucement, sans plus. Il était souvent énervé d’une certaine façon, mais jamais face à une situation telle que celle-ci. En général il prenait tout simplement la vie comme elle venait mais quand les choses venaient à son arcane, c’était sérieux et c’était grave. Quand quelqu’un menaçait ceux à qui il tenait, et ce à quoi il croyait, il pouvait devenir vraiment méchant.

Il respirait très fort, parce qu’en plus de parler de son arcane, on parlait de Dante. Il protégeait Dante depuis si longtemps, il s’en occupait et s’assurait tant de son bien-être que son bonheur. Il savait que son amour mourrait un jour, mais il ne pouvait concevoir ce jour maintenant, il ne pouvait s’imaginer comment il se sentirait ou même ce qu’il ferait tout simplement. Il se sentirait si vide. Les douze heures par jour qu’il passait à s’occuper de Dante seraient vide de sens.

« Ils sont peu nombreux… ils connaissent la peur… j’en ai trouvé un… à Paris, mais il est encore petit… encore faible.. c’est un Ar-Kaïm… pas un être très puissant… très… je ne sais pas… s’il aurait d’autres contacts… »

Loki prit encore une gorgée. À cette heure, Dante dormait. Au moins il aurait un peu de temps pour parler à Astaroth. Il n’était pas encore en danger de mort à moins que quelqu’un ne trouve sa cachette mais même si c’était le cas, il serait averti aussitôt et pourrait s’y rendre automatiquement. Il ne laisserait rien arriver à Dante, de toute façon, Baal lui avait promis, quelques années auparavant qu’il garderait un œil sur Dante quand son gardien devait absolument s’absenter. Comme en ce moment. Il passa une main dans ses cheveux et ferma ses yeux sombres.

« Je vais t’amener voir Dante… après… Après… je dois d’abord… avant… finir de boire et me calmer… si je suis fâché.. il va le savoir et il va être triste… ou je ne sais pas quoi… je préfère vraiment… vraiment être calme quand je vais le voir… ne pas le noyer… sous mes propres problèmes… » Il parlait lentement en grattant la tête de ses longs ongles, laissant quelques marques assez étonnantes. Il était vraiment nerveux. « Prêt à partir? »

Il ne voulait pas le pousser, mais il était content de sortir de cet endroit, seulement quelques minutes étaient suffisamment agaçantes pour qu’il veuille parler le plus tôt possible. Il avait finit son breuvage. Il était prêt à partir et il se calmait tranquillement pour pouvoir aller chercher directement Dante. Ensuite il pourrait faire visiter Montréal à Astaroth, ou peut-être lui trouver un endroit où s’installer, quoi qu’il lui laisserait surement son appartement pour le moment. Il n’en avait pas vraiment besoin.
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 20:07

"Le Monde, arcane de merde qui n'a jamais servit a rien et qui ne servira jamais a rien ... on va finir par regretter l'époque où on les voyait jamais ces types ... Alienor ... hum ... Alienor n'est pas une clé, toi tu en es une Loki; tu es une clé, pas elle de toute façon ...Qu'elle passe le balais derrière le cul de la chose ça la motivera peut être a le dégager"

il regarda sa cuillère, contemplant son reflet déformé a l'intérieur de celle ci ... finalement son esprit devait ressembler a ça en ce moment ...déformé et vide

"La noirceur me manque, ici, même l'ombre est lumière, c'est triste ...si triste ... et ne plus entendre la pavane ... un monde insipide et mort ... une mort terne, pas intéressante, factice. pfffu, une vrai merde cet akasha"

Le selenim arrivait a ressentir les émotions de son amis; même si ces dernières étaient désagréable cela lui semblait être une bouffée d'air frais dans ce monde sans émotions; sans le vouloir il les drainait, reprenant contact ainsi avec un être vivant. Il savait que si Dante venait a mourir ce serait un drame pour l'onirim; c'était déjà rare que des immortels s'attachent; mais là ce serait la catastrophe. Les mots étaient inutiles, les émotions de Loki parlaient pour lui. Il releva la tête lorsque il lui parla de l'ar kaim. ALors il y avait peut être un espoir, ou au moins une piste, peut être un simple fil, mais ça valait le coup de la suivre, de ne pas le lâcher pour qu'il ne casse pas. Et peut être qu'il faudrait aussi regarder du coté des parias de leur sociétés, ceux qui ont fait le choix de vivre plus ou moins en marge


"un ar kaim ... oui, peut être une solution ... et puis il doit bien y avoir une résistance ... des mecs qui s'en foutent du rex ka et tout ça, le sentier d'or ... ça doit bien se trouver... tu va pas me dire qu'ils sont tous vendus"

Oui Loki avait raison de se calmer, Dante aurait pu sentir son stress a des kilomètres et ce n'était pas l'idéal pour un convalescent; Dante, malgré sont envie d'action, avait besoin de calme, de sérénité, en tout cas la dernière fois qu'il l'avais vue c'était ça, et si sa situation c'était aggravé, cela devait être encore plus vrai. Quand il vit Loki s'esquinter la tête avec ses griffes, il ne pu s'empêcher de lui prendre la main pour qu'il arrête de se faire mal.


"Tss; on y va ...sinon ce coin va finir par te taper aussi sur le système ... moi je le supporte plus; supporte ..une porte, oui, ouvre une porte et on se tire d'ici"

Enfin la liberté après tout ce temps; et surtout maintenant la surprise du monde extérieur, des changements qu'il y avait pu y avoir ... cela l'angoissait un peu, voir même franchement, le selenim se demandait si il y avait toujours sa place

"Je suis pret Loki"
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 20:39

L’Onirim fut perplexe de sentir des doigts familiers contre les siens, mais finalement il se calma un peu. Il tourna lentement les yeux vers cette main, et la regarda tant bien que mal, mais finalement il la prit doucement entre ses doigts avant de se lever. Il ne s’inquiétait pas de montrer ce genre d’affection en public, même dans une foule qui datait des années soixante. Il pourrait continuer cette conversation très peu compromettante de l’autre côté, mais sortir de cet endroit était rapidement devenu une priorité. Il regarda donc autour en semblant considérer ses options mais finalement il tira, sans aucune gêne, mais aussi sans payer son café, Astaroth vers une porte qui menait aux toilettes. Il l’ouvrit et s’installa confortablement pour ouvrir tranquillement la porte qui menait dans l’appartement qu’il avait loué pour l’occasion à Montréal. C’était étrange d’avoir réussit à l’avoir malgré son prit exorbitant, mais lorsque la porte fut ouverte, il la traversa en premier, gardant malgré tout le poignet de l’autre homme solidement dans sa main, mais il fut soulagé de voir l’appartement vide et il donna un grand coup pour faire passer le Selenim avant de regarder la porte se fermer derrière son épaule. Ils étaient apparu juste devant le balcon, mais à l’intérieur de l’appartement vide, très spacieux mais aussi très vieux.

Il regarda autour et commença à marcher dans l’appartement, ses pas étaient lourd parce qu’il n’y avait aucun meuble dans l’espace, rien du tout, c’était très étrange. Heureusement, rien n’avait changé depuis que Loki était parti.

« Voilà… rentré dans le monde réel… le vrai monde. Pas le monde de merde… merde où tu as été forcé… où on t’a envoyé…. Maintenant tu peux voir le soleil et des vivants… et des initiés… mais aussi l’arcane et tes amis… ceux qui s’ennuient… même Aliénor… mais pas Guédé…. il veut te discréditer… te faire disparaitre… je crois. Loin… ça pourrait même être sa faute. »

Loki lui fit un signe mais ensuite, lorsque la porte fut complètement refermée, il ouvrit le rideau pour lui montrer la rue achalandée du Vieux-Montréal. Il pouvait voir des dizaines de personnes qui marchaient calmement durant la journée, et même si c’était l’hiver les gens se promenaient dehors avec des grands sacs dans les mains, comme s’ils faisaient les courses de Noël, mais ils semblaient plutôt heureux. Pour un arabe, il semblait faire froid mais pour Loki, dont le simulacre était d’origine russe, c’était simplement une petite journée comme les autres. Comme de la neige tombait lentement du ciel, on pouvait assumer qu’il devait faire entre -5°C et 1°C.

« Toutes les personnes… vues, rencontrées, et tout ça pour Dante… ont… en sont venus à la conclusion que rien n’était possible… que tout… tout ce qu’on peut faire c’est de le garder en vie… dans son espèce de demi-coma… coma… demi-vie… dans son état… triste… en espérant… pouvoir le guérir.. être capable, un jour… de mettre un terme… de continuer à vivre… mais c’est ridicule… j’en ai marre… il n’en peut plus de survivre… il doit vivre… » Il haussa lentement des épaules, il savait que cette conversation était presque inutile, parce que Astaroth verrait bien par lui-même de quoi il en retournait. « Tu vas être mieux ici… tu peux rester… je vais t’amener chez moi… pour que tu puisses y rester… je vais généralement dormir ailleurs… alors… ca te le laissera… un moment… pour toi… pour te refaire. »
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 21:24

Leur sortie ne passa pas vraiment inaperçue dans le bar, une serveuse essaya de les suivre mais rebroussa chemin devant la porte es toilettes; cela n'etai tpas très grave, l'akasha rectifierait cette incohérence dès qu'ils seraient partit
Le passage du seuil était etrange. Loki avait due forcer, et cela lui rappela quand on l'avait expédier dans l'akasha. Il était a moitié assommé mais cette sensation était la même; mais aujourd'hui c'était sa libération. Il resta assez longtemps a scruter l'endroit, longtemps, longtemps. Il trouvait etrange de se retrouver dans un endroit different, il passa sa main sur un mur pour s'assurer de sa realité, puis la fenêtre ... la neige, et non cet eternel été pluvieux; la neige ... les decorations, on devait être aux alentours de noels.
Le manteau blanc dehors lui donna quelques frissons, mais il était était souriant, content, simplement content de voir autre chose. Il se tourna vers Loki avec un grand sourire; l'appartement était ancien, mais il savait qu'il s'y sentirait bien; au moins le temps de voir comment organiser sa nouvelle vie ici.

Lorsque Loki évoqua de revoir du monde, il ne su pas trop par quoi commencer, enfin Dante serait sa toute première visite mais après ... Il passerait sûrement voir vite fait Alienor mais aussi leur patron; mais avant il devrait voir l'état de son propre royaume; cela devait être la pagaille là bas; et il s'attendait au pire. Il soupira face a la remise en ordre qui se profilait a l'horizon.



"Pour Guédé ... hum, et bien ne lui dis pas que je suis de retour, j'ai hâte de voir sa tête quand je le croiserai, ça sera plus parlant que tout ses mensonges ... mais ce n'est pas la priorité ...l'ordre, mettre de l'ordre ... dans les priorités ... d'abord Dante ... après ... après si j'ai encore faim, manger ... ouai, des bonnes emotions humaines, bien réelles .... ou peut être que tu voudra me montrer la ville, quoique, on peut aussi faire les deux en même temps hein ! mais c'est super gentil de m'héberger; mais t'hésite pas a me le dire quand tu voudra être seul ici; je me débrouillerait de mon coté .... mais d'abord Dante"


Loki avait vraiment l'air super mega déprimé par cette histoire, et cela affecté le selenim, il ressentait son désespoir, il s'approcha de lui et le prit fraternellement dans ses bras

"On va y aller tout de suite hein !! on va le soulager de ce vilain coup de soleil, et il ira un peu mieux après ... et puis je suis trop content de le revoir, il m'a manquait beaucoup, comme vous tous. Et bientôt on virera la chose, et tout sera comme avant, avant tout le foutoir"

Il s'écarta de lui puis se rongea un ongle, un peu nerveux ... il voulait voir si il s'était reconnecté a sa réserve. Il ferma les yeux instant ..cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas pu utiliser son imago, une serre d'oiseau remplaça sa main. il ouvrit les yeux avec un grand sourire

"bordel ça fait du bien de commencer a reprendre mon apparence préférée ... prêt pour aller voir Dante ?"
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 22:07

Loki suivait le regard de son ami, perplexe. Lui ne pouvait comprendre toutes ces émotions, surtout dans sa folie constante. Il trouvait étrange de le voir ainsi, de voir un homme s’émerveiller devant de la neige, mais finalement il se dit que ça devait être normal dans ce genre d’évènements. Être enfermé plusieurs années dans un monde parallèle, une cage qui te donnait toujours l’impression de pouvoir vivre même si ce n’était pas le cas, pouvait rendre n’importe quel homme fou, même les plus solides d’esprits, mais pour Loki s’était différent. Il aurait sûrement trouvé une façon de s’amuser, de rendre les gens fous avec lui, de changer les choses, mais vivre encore et toujours la même journée devenait rapidement lassant et éventuellement ça avait de quoi rendre n’importe qui un peu zinzin. Alors il laissa Astaroth prendre le temps de regarder autour, de se familiariser avec cet environnement si… différent, beaucoup plus récent.

L’homme aux cheveux de neige réprima un petit rire, mais ne put s’empêcher de sourire. En fait, c’était pas vraiment son appartement, il ne l’avait simplement loué que dans le cadre de ses recherches, mais qu’importait. Il soupira doucement et il vint se tenir près de son ami pendant un instant pour regarder aussi la neige tomber.

« En fait… ici ce n’est pas… pas chez moi… chez moi.. je te montrerai plus tard.. c’est plus petit… moins riche… plus chaotique… plus comme j’aime quoi… quoi? Quoi! »

Le cours des pensées de Loki avaient été déviées par les bras de son ami qui l’entouraient. Il trouvait cette sensation étrange, lui qui gardait toujours tout être (autrement que Loki et Baal) à une certaine distance et qu’Astaroth venait de franchir ce seuil, mais il le laissa faire. Il ne pensait pas projeté une telle tristesse sur les autres, en fait il ne pouvait même pas imaginer qu’un homme aussi sévère le prendrait en pitié, mais il avait tendance à oublier que les Selenim pouvaient lire ses émotions, même si c’était plus difficile que de lire celles des simples humains, surtout parce qu’il avait une façon de penser complètement déjantée.

Il marqua une petite pause avant de faire un simple signe dans les airs en se reculant. Il ne tenait pas à rester dans ses bras, il avait juste hâte de rentrer à la maison, et de voir son Dante, il devait bien y avoir deux semaines qu’il n’avait pas pu lui adresser la parole parce que l’autre homme dormait presque tout le temps. Pendant un instant, il y eut une certaine noirceur sur la pièce, et les ombres se firent plus présentes, plus sombres. Loki s’étira pour fermer les rideaux et il regarda les ombres avant de s’y avancer. Il y eut comme une main qui frôlait sa peau et il fit signe à Astaroth de le suivre. Ce moyen de transport était peu commun mais très pratique. Lorsqu’Astaroth s’approcha enfin, ils passèrent semble dans les ombres, se faisant agripper par des mains douces mais dures à la fois, mais finalement ils se retrouvèrent dans une petite maison, dans un autre endroit. Une pièce colorées, surtout de couleurs chaudes, et assez spacieuse, avec une grande télévision et quelques consoles de jeu, mais surtout un grand lits aux couvertures noires sur lequel était couché un homme aux cheveux blancs, qui fut jadis beaucoup plus large d’épaule. Maintenant il était maigre et son visage presque sans émotions, ses yeux à demi-ouverts étaient vides d’émotion, mais finalement un sourire se tira sur ses lèvres.

Loki soupira doucement et vint s’asseoir sur le bord du lit pour passer ses longs doigts maigrichons dans les cheveux de son ami, dans un silence de mort.
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 22:29

Le selenim vit que son ami se calmait un peu, et c'était tant mieux pour la visite qu'ils allaient faire a présent. L'obscurcissement de la pièce, une sensation familière; les ombres, oui il retrouvait son monde a présent. Beaucoup d'immortel aurait détesté ce moyen de transport, qui impose ce contact étrange, mais cela ne semblait pas le déranger ... ce n'était pas le première fois qu'il l'emprunté; et déjà il pouvait ressentir la présence de son ami dans cet acte. Le savoir en vie, encore capable de ça était un peu rassurant pour lui.

Tout d'abord la pièce; rien ou presque ne semblait avoir changé, sauf peut être cette console de jeu; il ne s'en souvenait pas, surement un nouveauté; puis son regard se porta vers le lit. Il redoutait ce qu'il allait y trouver;dans quel état serait Dante ... le spectacle qui s'offrit a lui confirma ses craintes. Le selenim était encore plus mal en point qu'avant son exil ...son cas devenait vraiment urgent a présent. Un sourire rassurant s'étira sur ses lèvres ... il fallait être rassurant; et a présent les bons mots.

Il passa sa main dans ses cheveux, le regardant avec calme et le sourir; il n'osait pas s'approcher pour le moment, volant laisser Loki profiter un peu de son ami.


"Je suis ... content, ouai, vraiment très très content de te revoir Dante ...Surtout depuis tout ce temps ...arff; humm les mots me manquent là ... je crois que j'ai pas encore reprit toutes mes habitudes ... bon, bon, bon, "

Ses pensées s'enmelées, a se demander si il n'était pas dans la tête de Loki a ce moment là, mais la cause était plus probablement ce ka soleil qui irradiait du malade; c'était presque intoxiquant et cela lui embrouillait un peu la tête. Loki avait eu raison, il avait du ka soleil dans un grave excès et il fallait lui en ponctionner rapidement

"Dis .. hum, dis moi comment tu va pour commencer ..."
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 23:01

Dante avait envoyé ses ombres avant même d’être complètement réveillé. Il avait une connection assez importante avec Loki pour savoir quand il avait besoin de lui. C’était rare parce que l’Onirim était suffisamment fier et il était suffisamment intelligent pour se sortir d’à peu près toutes les situations. Mais il arrivait parfois, même souvent, que son ami veuille simplement le voir, alors il croyait que c’était le cas à ce moment-là, alors il s’était sortit de sa léthargie pour pouvoir le faire venir à lui, mais quelle ne fut pas sa surprise de sentir et de voir une autre personne avec lui. Comme cet aura était familière même si l’homme lui semblait étrange. Le fait de venir dans la pièce ne donnait absolument aucune information quant à sa situation géographique, et si Loki l’amenait, ce n’était certainement pas sous la menace en ce moment. Il avait vu l’embrassade alors il se doutait qu’ils se connaissaient, et finalement il se mit à chercher dans sa mémoire et sourit en voyant cet homme face à lui. Oui, il le connaissait, très bien, il ne pouvait plus compter les fois où il l’avait aidé.

Il le regarda pensivement et il soupira. Il ne savait quoi répondre à cette question, son cœur se serrait, car il ne pouvait savoir dans quel état il était à part dans un mauvais état. Il avait toujours l’impression que son intérieur se faisait gruger de l’intérieur, mais il ne savait pas par quoi exactement, comme une chaleur trop chaude, de l’acide… Il ouvrit la bouche mais il lui fallut un moment pour parler, il avait la gorge sèche, son corps trop lourd pour qu’il s’étire prendre le verre d’eau que Loki avait posé sur la table de nuit la veille.

« Je… je suis… faible, je suppose. » Son moral n’était pas trop mal, de son côté. Certes, il pensait souvent à la mort, il se disait qu’il allait perdre tout ce qu’il avait acquis. Sa vie était une longue suite de pertes, dans les faits, car depuis qu’il était devenu Selenim les choses n’avaient pas vraiment été en s’améliorant, mais le fait d’avoir retrouvé son jumeau avait remis un peu d’espoir dans son cœur. Il se sentait beaucoup plus fort depuis ce temps-là. « Je suis content de te voir aussi… même si ça parait pas vraiment, c’est juste que mon corps ne réagit plus vraiment à mes commandes mentales, et mon esprit est… perdu dans les brumes un peu… c’est la fatigue j’imagine. »

Dante essaya de bouger son bras pour le tendre vers Loki mais rien n’y fit, il réussit simplement à faire remuer un de ses doigts. Le reste de son corps ne suivait pas ses ordres, paralysé par sa maladie. Chaque fois qu’il pensait à bouger, son noyau envoyait une décharge de soleil dans tout son corps, ce qui passait proche de le rendre malade mais qui lui faisait excessivement mal aussi, alors il tentait de rester le plus tranquille possible. « C’est bien de te revoir quand même… j’espère que… que ca va aller… de ton côté. »
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 5 Jan - 23:20

Le selenim en face de lui était vraiment faible, presque paralysé. Cela le peiné de voir un de leur membre dans cet état,surtout quand il s'agissait d'un ami; il s'en voulait d'être resté aussi longtemps dans ce maudit akasha et de ne pas avoir pu être là pour l'aider. Il s'approcha un peu de lui, toujours avec cet air rassurant.
L'homme semblait l'avoir reconnu, ce qui était bon signe en tout cas ... 5 ans, c'était long pour quelqu'un de malade, et l'inertie n'aide pas a garder les souvenirs. Il l'ecouta silencieusement.

Dante n'était pas le style de mec a s'apitoyer sur son sort; les propos qui sortaient de sa bouche montrait qu'il se sentait vraiment très très mal. Tout d'abord le rassurer sur sa situation actuelle, après tout son petit voyage n'avait pas été bien grave comparé au cas de son ami.

"Tu sais ça devrais aller pour moi, je vais juste avoir deux ou trois trucs a régler mais rien de bien dramatique ... c'était des genre de vacances forcées, d'ici un mois ou deux ça ... ça sera plus clair pour moi je pense"

Il inclina la tête sur le coté le voyant en train d'essayer d'attraper le verre d'eau. Loki allait surement le lui passer mais pour le moment il observait son etat musculaire, et ce n'était pas brillant du tout. Il fronça les sourcils. En lui son noyau s'agitait, il voulait de ce ka soleil qui irradié de l'homme; il voulait s'en nourrir pour le convertir en lune noire qui lui avait tant manquait. Dans son malheur Astaroth avait eu de la chance, un selenim plus jeune que lui aurait connu les tourments de l'entropie; il secoua la tête pour sortir de cette transe.

"enfin ..enfin, pour le moment, mon cas est moins important que le tient ... même si je ne vit pas ta situation je la comprend, et je vois la difference depuis mon depart surtout ..."

L'homme soupira; mais se reprit vite pour faire bonne figure vis a vis de Dante. Oui la situation était triste mais il fallait garder espoire; urtout avec la piste qu'avait Loki

"hummm , arrf, c'est toujours chiant de trouver les bon mots pourtant ce n'est pas la première fois, ah là là; bon est ce que tu souhaites que j'essaye de te soulager; de calmer ce feu ? par contre ça fait longtemps que ... que ; enfin je pense que tu sais où j'étais, pas d'humain et tout ça. Je te promet d'y aller doucement."

Il lui adressa un sourire avant de poursuivre

"A toi de me dire ce que tu veux et quand tu le souhaites"
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 12 Jan - 19:07

« Je vais pas t’empêcher… de faire ce que tu fais e mieux pour toi… et ce que tu es le seul.. capable de le faire… c’est vraiment un don que tu as… un don très précieux, pas juste pour moi… mais surtout pour moi. » Dante parlait très lentement et sa voix était rauque, presque caverneuse. Il se sentait presque mal a l’aise de demander ce genre de choses, mais Astaroth s’était toujours montré gentil avec lui et avec sa situation alors il voulait accepter cette aide, après tout il en avait vraiment plus que besoin. C’était une des nombreuses façons que Dante connaissait de blaguer. En fait il n’était pas si égocentrique que cela, mais il croyait qu’il devait essayer d’oublier la douleur en pensant avec une certaine forme d’humour. En temps normal, il ne demandait pas la permission pour grand-chose, il prenait ce dont il avait besoin et on n’en parlait plus, mais peu importe ce qu’il en disait ou ce qu’il faisait, il était tout à fait loyal à ceux qu’il aimait et il n’aimait que ceux qu’il respectait et qui méritaient son respect, alors il le leur offrait tout simplement. Il ne regardait pas vraiment l’autre homme, pas tant par gêne que simplement parce qu’il avait peine à tenir ses yeux ouverts présentement, et quand il le faisait c’était pour regarder le mur sans y trouver un grand intérêt.

Il finit par soupirer et se retourner sur le dos et tourner la tête pour regarder Astaroth, mais Loki se pencha très gentiment pour aider son Dante à se rasseoir comme il le fallait, au moins un peu droit et afin de lui laisser la chance de boire un peu de l’eau qui se trouvait sur la table de nuit. Il resta tranquillement assis a finement sourire mais il croisa les mains sur ses cuisses. Il semblait vraiment malade, comme un humain qui aurait eu une maladie grave mais chez lui c’était différent parce qu’il paraissait tout le temps si fort, c’était vraiment l’impression qu’il voulait donner. Il refusait d’avoir l’air faible et la situation actuelle lui fendait virtuellement le cœur. Il se sentait comme un autre homme, comme s’il avait perdu la flamme qui alimentait toutes ses passions et ses actions depuis des siècles, il était en train de devenir un de ces hommes mous qui s’affaissaient sur eux-mêmes.

« J’aurais aimé que ton départ ait pas ce genre d’impact sur mon... état.. sur moi... mais tu vois comme t’es crissement nécessaire dans ma vie. » Il eut un rire, il trouvait cette phrase presque absurde. C’était vrai mais il n’était pas du genre à étaler tous ses véritables sentiments sur une table, comme ça tout simplement. « C’est pas vraiment grave si tu manques ta shot, je doute que ça change quoi que ce soit à mon était, en tout cas si tu réussis à l’empirer je te lève mon chapeau mon homme. Pis de toute façon, même si ça empire, faut pas oublier que je suis vraiment dur à tuer. C’est ce que me dit tous les jours le patron. En tout cas, vas-y… »

Il ferma les yeux, comme s’il se préparait à quelque chose de terrible, alors que finalement ce n’était pas le cas, il était tout simplement serein. Il n’y avait plus grand-chose qui faisait peur à Dante, à part la perte de ses amis et de ses proches de façon générale. C’était en pensait à eux qu’il pouvait passer au-travers de chaque journée. Ne pas rendre les efforts de Baal vains, ne pas laisser tomber l’amour de sa vie, ne pas avoir la honte de se laisser tuer par une vulgaire maladie devant son frère. Et pour Astaroth, eh bien c’était plus complexe parce qu’il était disparu de la surface de la terre depuis si longtemps, mais il ne voulait pas laisser ce sal malaise, tout ce qu’il voulait c’était de vivre tout simplement.
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMar 12 Jan - 21:40

Astaroth regarda Loki mettre bien Dante dans le lit. Il avait sourit quand ce dernier lui avait donné son accord; cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas fait ça; mais bon c'était dans sa nature; il ne pouvait pas avoir oublié, tout ce qu'il redoutait c'était le déferlement de sentiments qui allait advenir; Il ne savait ce qu'il s'était passé en son absence et là ce serait comme une pochette surprise.
Il observa un instant le selenim, malgré les efforts qu'il faisait pour paraître fort, on sentait qu'il souffrait et qu'il luttait contre le mal; il sentait que Dante ne tiendrait pas très longtemps a ce rythme.


"J'aurai aimer rester ... rester avec vous tous; mais mais je garde bon espoir qu'un jour tu n'es pus besoin de moi .... hum ... pour ça je veux dire; si ça arrive, je ne disparaîtrait pas pour autant"


Le selenim a la prendre un chaise qui traînait dans un coin de la pièce; et l'approcha du lit; puis se posa dessus, a la cool. Il eu l'espace d'un instant un doute quand Dante évoqua le fait d'empirer son état; puis il chassa cette pensée de sa tête, le seul risque était qu'il lui transfert de la lune noire ce qui ne gênerait pas Dante vue son état. Astaroth ferma les yeux un instant , puis il passa en vison ka selenim.

Dante irradiait de ka soleil, le phénomène était impressionnant, presque comme si il avait eu en face de lui un gros initié, il respira profondément.


"Le patron a raison, c'est pas ça qui aura ta peau ..."


Puis il commença la ponction. Ce fut comme un shoot dans sa t^te, comme si on lui injectait des emotions brutes en intraveineuse; l'extase pour un selenim; mais une extase douloureuse. Il s'emparait d'une partie des émotions qu'avait eu Dante pendant cinq ans, et la douleur était ce qui dominait; oh bien sur il trouvait de l'amour aussi, un amour pur et sincère qu'il vouait a Loki, la colère également, plein d 'autre chose. C'était grisant pour Astaroth.

Telle une usine bien réglée, son noyau convertissait tout de suite la ka soleil en lune noire; en vision ka, il était visible que son imago prenait du volume; de la force; et déja sur lui les effets se faisait sentir ..? peut être a cause du caractère brusque de cet assouvissement. Deux ailes démoniaques se mirent a pousser dans son dos, déchirant ses vêtements au passage. Sa tête bascula en arrière, il continuait a drainer ... un humain normal serait deja mort, un second également, mais pas Dante, pas avec la quantité de ka soleil qu'il avait en lui. Un partie du ka lune noire d'Astaroth repartit vers Dante, un mortel en serait devenu un sans repos; mais là, cela ne faisait que renforcer le noyau du malade.

Soudain le selenim prit une grande inspiration, comme après une longue apné; il toussa un peu et regarda Dante, pour voir comment il allait.


"ça ... ça va ?"
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Dante
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeMer 3 Fév - 19:42

Dante avait eu de longues années pour ruminer toute sa colère et sa douleur, toute son amertume. Tout ce qui le gardait en un morceau était l’amour qu’il avait pour son Loki et le soutient de ses quelques amis. Il n’aurait jamais pensé qu’un immortel pouvait tenir à un fil aussi mince et aussi fragile, pourtant ça avait été le cas, au fond il était comme n’importe quel autre humain. Chacune de ses journées avait été ponctué par une douleur sans borne, mais il avait voulu persisté parce que, contrairement à d’autres, il était fait très fort et il le savait, si son corps ne l’était pas à ce jour, son cœur et son âme l’étaient.

Il avait regardé l’homme qui se trouvait devant lui. Il lui semblait très différent de ce qu’il se rappelait, comme si dans sa tête il était resté jeune et fort, mais Astaroth, comme lui, avait souffert du passage du temps, cela semblait logique, mais Dante avait perdu, il y avait déjà un bon moment, la notion du temps et tout ce qui s’y rapprochait de près ou de loin. Il avait fermé les yeux en sentant quelque chose le quitter, quelque chose d’étrange et de dangereux à la fois. Il savait que toute cette énergie lui était néfaste parce qu’il était incapable de la convertir en lune noire, pour lui ça restait toujours du soleil, des émotions trop fortes et trop dangereuses. C’était comme lui arracher une tumeur, c’était douloureux mais ça soulageait à la fois et sur ses lèvres pâles et crispées se pointa un petit sourire, mince et presque chétif, alors qu’il grognait doucement. Il était comme un animal blessé, il sentait des couches et des couches de douleurs et d’émotions le quitter trop rapidement, peut-être que cela ferait du mal à Asta. Le Selenim aux cheveux de neige entrouvrit un œil pour regarder l’autre, incertain, il voyait les transformations de son corps et l’inquiétude le gagna. De ce qu’il avait vu, le Baal avait assez de contrôle sur son noyau et sur son corps pour éviter ce genre de résultat avant, mais peut-être que sous une trop grande force il se plia à son imago.

Il s’était mis à respirer plus rapidement, sa bouche entrouverte et son corps penché vers l’avant, il ne ressentait même plus son amant qui passait ses doigts dans ses cheveux calmement, tout de même prêt à réagir si jamais le besoin se faisait ressentir. Dante respirait très fort et rapidement comme s’il avait mal quelque part, pourtant ce n’était pas vraiment le cas, il fléchit en sentant la Lune Noire s’infester dans son noyau, mais finalement il se calma en respirant plus profondément, tremblotant contre Loki. Il y avait longtemps qu’il n’avait pas ressentit ce genre de chose, et il leva lentement les yeux pour regarder le Baal, soupirant doucement.

Dante essuya du rebord de sa manche la bave qui s’était accumulée sur ses lèvres et il ferma les yeux se laissant choir dans le lit. Il se sentait plus léger, plus en forme et son corps semblait mieux répondre à ses commandes mentales. C’était l’important. Temporaire comme solution, mais ça aidait, c’était comme prendre des advil pour une migraine, dans le fond. Il regardait l’autre homme en soupirant doucement mais il se retourna et s’assit finalement complètement sur le lit.

« Ouais… ça… ça va mieux… pis toi? » Il le regardait. En tout cas, il semblait que ce genre d’action était toujours aussi satisfaisant pour l’autre Selenim. C’était normal, après tout, c’était comme de se nourrir sur une source presque infinie. Pour lui, c’était parfois plus pénible que d’autres, mais il savait que pour le moment, cela n’avait aucune importance. « C’est hawt les ailes. » Le fait qu’il était toujours capable de parler ainsi montrait qu’il devait aller, au pire beaucoup mieux.
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Hilal Al-Kâtib

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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitimeJeu 4 Fév - 21:37

Le flot d'informations le submergea totalement, trop rapide pour qu'il puisse toutes les identifier. Son noyau qui s'était retrouvé en manque depuis tout de temps se gorgeait a grande vitesse, convertissant le ka soleil en ka lune noire; restaurant son imago qui avait perdu de sa superbe a cause de son séjour prolongé dans l'akasha. L'absence de réel assouvissement avait réduit les aspects de ce derniers, il avait vue ses ailes s'atrophier, ses griffes se réduire a l'état de simples ongles comme un humain ... cet aspect humain le répugnait d'autant plus. Il faisait partit de ces selenim qui n'hésitait pas a vivre sous la forme de son imago quand il était chez lui.

Il observa Dante, surtout quand la lune noire passa dans le selenim. Il put voir la crispation de l'homme. Le processus n'était pas agréable, surtout avec une aussi grande d'énergie, c'était comme une prise de sang trop rapidement plus profonde aussi. Le grognement de l'homme le surprit un peu ... ah c'était sûrement due a son imago. Il le restaurait rapidement grâce a son expérience, mais le résultat restait impressionnant pour les témoins. Ses ailes prenaient de l'ampleurs, se déployant dans son dos. Ses griffes avaient retrouvé leur longueur normale; ses cheveux prirent la forme de cornes ... Il lui fit un sourire rassurant. Même si déployer cette forme était désagréable sur l'instant ...

"ouai ça va, t'inquietes pas Dante, ça fait même longtemps que je n'ai pas été aussi bien" Un grand sourire apparut sur son visage; oui c'était si délicieux pour lui d'absorber autant de ka soleil sans se fatiguer;comme un buffet a volonté. Et si cela aidait son ami, alors tout était bien dans le meilleur des mondes. Il étira un instant ses ailes, semblant aussi plus lucide

"Je suis bien content de les avoir retrouvé. Comment tu te sent a présent ?"

L'homme semblait aller un peu mieux en apparence, mais il voulais entendre son avis sur le sujet, après tout c'était le plus important et c'était pour ça qu'il était présent en cet instant. Il porta un instant son regard sur Loki.
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MessageSujet: Re: Un eternel juillet 1967   Un eternel juillet 1967 Icon_minitime

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